C'est jamais arrivé ! ( Never )
Les gravats descendaient de la montagne à cheval.
Ils descendaient la montagne à cheval.... Et paf ça fait des chocapics.
Les crues du Var (non exhaustif) :
Le Var - Saint martin du Var - embouchure de L'Estéron et du Var - Approximativement 1930
Le Var à Saint Laurent du Var- fond pédagogique LAPIE 1960 .
Les crues majeures du Var :
Crue majeure du Var en 1882
Crue majeur du Var en 1945
Crue majeure du Var 1953
Crue majeure du Var en 1982
Crue majeure du Var 1994
Crue majeure du 1996
Crue majeure Var 2011
crue majeure du Var 2019
crue majeure du Var 2020
crue 1994
A Malaussène :
Pourtant c'était déjà arrivé dans les années 1910 , un orage puissant suivi de laves torrentielles et de charriages.
Le ravin de pétrus n'avait pas donné de matériaux , le torrent était plein.
Tout le quartier des gravières avait subit de très sérieux dégât ! les routes avaient été détruites.
voir l'onglet Cat/nat dans le panneau latéral.
A moins que :
Septembre 2019 : gros orage
Aucune alerte météo n'avait été émise.
L'orage était étendue jusqu'à Puget-Théniers.
Globalement un mois très arrosé : avec 373 mm
Donc un automne 2019 cumulant a 900 mm !
Le torrent grossit à partir de 75 mm ( 25 mm/H soit en 3 heures) sujet à une grande variabilité et de nombreux paramètres.
Probablement 600mm sur moins de 24h00.
L'alerte rouge précoce avait probablement sauvée des vies.
L'automne 2019 avait t'il fragilisé la montagne ?
Le vallon des Serses donne un peu d'eau en bas.
Un filet d'eau coule ravin de pétrus au niveau de notre maison
50 mm c'est un bel orage, mais peu intense pour Malaussène.
Le maire de Malaussène, grand connaisseur du climat local :
Observateur avisé : Twitte du compte du prefet06
Moi , ça me fait penser à la vidéo à gauche.
Au moins à l'époque c'était drôle.
Les groupes climatiseurs perdent leurs puissances de chauffage et gèlent vers les -5°C
Le climat évolue rapidement à Malaussène :
Sentinelle du changement climatique ? D'après les témoignages des locaux, :
il y à 25 ans, vers les années 2000 : il gelait dès mi-octobre sans dégel jusque début mai.
Le froid plaquait au sol l'humidité, d'où ces cristaux de glace rendant le coin tout blanc. L'érosion de la montagne ralenti l'hiver , protégé par la glace et la neige.
Mais aujourd'hui , il gèle puis dégèle , pleut, neige sur des période très courtes . L'érosion de la montagne est très active. L'effet de foehn est très visible sur les relevés météorologiques des mois d'hiver.
L'humidité ambiante est un des paramètres du phénomène de lave torrentielle.
Conclusions :
Comment savoir si des épisodes exceptionnels, comme la tempête Alex, ne vont pas se reproduire rapidement ?
Si ce n'est pas une norme en devenir ?
Comment estimer, si un épisode de type novembre 1994 , cumulant des semaines de pluie, gorgeant les sols d'eau à saturation, suivi d'un épisode cévenol puissant ne va pas se reproduire ? ( crue centennale )
Un mix des deux, est un scénario fort probable. Aggravé par les érosions, qui vont s'accélérer avec le changement climatique.
Le Var trop canalisé , trop bétonné, trop endigué ? L'eau sera toujours plus forte que l'homme...